Trélon : les 40 ans de la société familiale Fossé sous le signe de l’innovation et de la Rev3

Spécialisée dans la charpente à ossature bois depuis 5 générations, l’entreprise familiale mise désormais sur les vertus retrouvées de la construction en bois et sur la transition environnementale pour continuer à se développer ! En 40 ans, cette petite entreprise a bien grandi et ne connait pas la crise ! Avec ses 17 salariés, cette société est en plein essor. Elle rayonne jusqu’à Paris et elle est désormais considérée comme une référence dans les Hauts-de-France.

Avec son propre bureau d’étude, Fossé SA est capable de répondre à des appels à projets de chantiers Rev3, alliant les techniques du bois et l’isolation par la paille. Elle a ainsi décroché le fameux contrat pour construire la nouvelle salle polyvalente de Fourmies. Ils ont par exemple élaborés pour ce projet des « murs » de coffrages remplis de ballots de 25 kilos de paille et autres produits biosourcés, pour assurer une isolation optimale (voir photo ci-dessus).

Cécile Fossé, la co-gérante de l’entreprise Fossé, rappelle que le bois est un matériau résistant, esthétique, léger, qui absorbe le CO2 et qui présente d’excellentes performances d’un point de vue thermique et isolant. Même si leur cœur de métier reste « la charpente à ossature bois », la société Fossé SA s’est aussi fait une belle réputation dans le bardage, les travaux de menuiserie, la construction d’escalier ou de parement, que ce soit pour des particuliers (maisons individuelles), des entreprises (construction d’entrepôts) ou des collectivités locales (le PIDE).

Outre son bureau d’études, l’entreprise dispose de plusieurs ateliers sur Trélon et privilégie le circuit-court, en s’approvisionnant essentiellement avec des essences régionales (l’épicé, le châtaignier, le peuplier, l’Aulne, le chêne, le hêtre commun…). La société affiche un chiffre d’affaires en progression, qui a dépassé l’an dernier les deux millions d’euros.

>>> Cécile Fossé, la co-gérante de l’entreprise Fossé, nous en dit plus :

Par Paul Schuler