Résidence Osaka à Bavay : "C'est pas Francorchamps ici !"

Publié : 19 septembre 2023 à 8h53 par La rédaction

CANAL FM

A Bavay, des habitants excédés par la vitesse excessive et le bruit de certains automobilistes dans leur résidence : ils ont décidé d’agir pour donner un coup de frein à l’insécurité routière. Ils veulent retrouver la tranquillité de leur quartier. La résidence Osaka, une résidence paisible lorsqu’elle était en impasse. Mais avec la construction de nouveaux logements, expliquent-ils, l’impasse a été ouverte, ouvrant ainsi la voie aux excès de vitesse, aux comportements dangereux au volant. Rencontre avec Yolande et Sabine, elles témoignent :

 

Si la mairie, la police municipale, la gendarmerie sont régulièrement sollicitées, la situation perdure. Alors les riverains en colère des Résidences Osaka et des 9 Fontaines en contrebas et ceux des nouveaux logements, ont décidé d’écrire en mairie. Les lettres de doléances seront remises en même temps, en lot, dans une dizaine de jours et si rien ne bouge, préviennent-ils, ils écriront au Préfet.

Face à cette situation, la mairie de Bavay n’est pas restée inactive : passage à 30 km/h dans la résidence, présence régulière de la Police Municipale, la mairie qui incite les habitants à passer par le haut de la résidence, autrement dit par la rue de la gare plutôt que de la traverser ; une incitation par courrier envoyé par le bailleur social Partenord Habitat. Et puis, « il y a déjà eu des aménagements », explique Dominique Quinzin, Premier Adjoint au Maire, l’installation d’un îlot central « pour casser la vitesse », explique-t-il. Un équipement provisoire, en attendant de « gros travaux » plusieurs reportés avec Noréade, travaux d’enfouissement des réseaux (eau, électricité, téléphone). Une étude est en cours pour des modifications d’aménagement (de places de stationnement forçant la limitation de vitesse par exemple) et la création d’une aire de jeux sécurisée pour les enfants. Des modifications qui seront réalisés après le chantier d’enfouissement des réseaux, pas avant.

Delphine Hernu