Fourmies : une marche silencieuse de 300 personnes pour rendre hommage à Mattéo

Publié : 29 octobre 2021 à 22h50 par La rédaction

CANAL FM

Jeudi soir, des amis de Mattéo nous avaient demandé de lancer un appel sur nos ondes et sur nos réseaux sociaux, afin que les proches de la victime puissent se retrouver ce vendredi soir à 20h devant les grilles du stade Léo-Lagrange, à quelques mètres du lieu du drame. Ils voulaient rendre hommage à leur ami disparu brutalement, ce jeune homme plein de vie qui espérait bien transformer son contrat intérimaire chez MCA en un CDI...

L’appel au rassemblement a bien été entendu et ce qui devait être un simple recueillement des proches de Mattéo, de ses amis du foot et de ses collègues de MCA autour des bougies et des roses blanches accrochées aux grilles du stade de Fourmies, s’est transformé en un cortège silencieux de plus de 300 personnes.

Au-delà du cercle intime, de nombreux fourmisiens, des jeunes et moins jeunes, des membres de la municipalité, dont le maire de Fourmies Mickaël Hiraux et de nombreux riverains du quartier du stade avaient fait le déplacement, pour entourer la famille de leur affection.

Face à ce terrible drame, la vérité, c’est que nous nous sentons tous concernés. Ce qui est arrivé à Mattéo, aurait pu nous arriver, si nous avions été à sa place, mardi soir, vers 20h45, au mauvais endroit et au mauvais moment.

Après quelques minutes de silence, le cortège s’est dirigé vers le centre-ville et la mairie, avant de regagner la côte du stade, les larmes aux yeux. Ce drame a marqué les fourmisiens. Mattéo ne méritait pas de mourir si jeune. Personne ne mérite une telle fin, à 2 semaines de ses 19 ans. Ce soir, ses amis et ses proches veulent garder en mémoire le sourire que Mattéo affichait en permanence, cette gentillesse, ce dévouement et ce courage qui le caractérisaient tant…

C’est maintenant à la justice de déterminer avec précisions les circonstances de ce drame inconcevable. La date des obsèques n’est toujours pas connue, car le corps de la victime est encore entre les mains des experts de l’institut médico-légal à Lille.

Par Paul Schuler