Fourmies : des facteurs mordus par des chiens errants ou laissés en liberté

Les morsures de chien représentent l’une des premières causes d’accident de travail pour les facteurs. En France, plus de 2000 facteurs sont mordus par des chiens errants ou laissés en liberté chaque année. La Poste indique que même si votre chien n’est pas méchant, il peut avoir peur. Or, un chien effrayé est potentiellement dangereux, en se montrant imprévisible… 

La Poste déplore cette situation et a même décidé d’engager systématiquement des poursuites, afin de protéger ses facteurs et de faire respecter la loi en vigueur. Afin d’assurer une distribution du courrier dans les meilleurs conditions et sans danger pour les facteurs, la direction de La Poste de Fourmies demande aux propriétaires de chiens « de fermer leur portail tant que le facteur n’est pas passé, de s’assurer que la boîte aux lettres et la sonnette soient hors de portée du chien » et « de veiller à la bonne hauteur de votre portail ou au bon entretien de vos clôtures ».

lors de la présence du facteur dans votre quartier, il est aussi demandé « d’attacher ou d’isoler votre chien », pour éviter tous contacts avec l’agent postal. Par ailleurs, lorsque le facteur sonne à votre domicile, pour vous remettre un colis ou un recommandé, n’hésitez pas à placer votre animal de compagnie dans une pièce à part, avant d’aller ouvrir la porte…

Pour ne plus mettre en danger ses facteurs, La Poste tient à préciser qu’elle dispose du droit de suspendre la distribution du courrier tant que ces règles ne seront pas respectées. Le courrier et/ou les colis seront alors mis à disposition à la Plate-forme Courrier de Fourmies.

Dans une communication relayée par la mairie de Fourmies, La Poste rappelle que conformément à l’article R623-3 du Code Pénal, les propriétaires de chiens auteurs de morsures devront obligatoirement, sous peine de poursuites, effectuer sous 15 jours, 3 visites chez un vétérinaire pour un coût de 91,8 €, plus une évaluation comportementale de leur animal fixé à 83 €.

Par Paul Schuler / Photo d'illustraction par La Poste