En bref ce vendredi 17 février 2023 dans le sud-Avesnois et en Thiérache

Publié : 17 février 2023 à 16h01 par La rédaction

CANAL FM

Dans le sud-Avesnois :

Fourmies : 3 magasins évacués ce vendredi matin rue Saint-Louis à la suite d'une fuite de gaz

Il est presque 11h ce vendredi matin lorsque l'alerte a été donnée par des ouvriers. Une canalisation a visiblement été heurtée par un engin, à hauteur de l’épicerie « Du rouge au vert », dans le cadre des travaux de requalification du centre-ville de Fourmies.

En plus de l’épicerie qui a été contrainte de fermer temporairement ses portes, les clients d’Optic 2000 et du salon « L’atelier du barbier » ont aussi été invités à quitter les lieux et à revenir une autre fois. Quant aux riverains domiciliés à proximité, ils ont été confinés chez eux. Aucun blessé n'est à déplorer. Une équipe de GRDF est arrivée sur place pour colmater la fuite. Tout est rentré dans l'ordre peu avant midi et les travaux ont aussitôt été relancés...

Anor / Momignies : 18 ans de prison pour le meurtrier de l’Anorien Maxime Roget

18 ans de prison, c’est la peine qui a été prononcée hier soir, par les jurés de la cour d’assises de Mons en Belgique à l’encontre de Sébastien Gotiaux, un habitant de Momignies, pour le meurtre de l’Anorien Maxime Roget. Le belge a aussi été reconnu coupable pour des faits de rébellion et pour une tentative de meurtre sur l’inspecteur principal Sobry. On rappelle qu’il était passé minuit, ce lundi 4 mai 2020, lorsque le meurtrier a tiré plusieurs coups de feu sur son ami français, un Anorien de 32 ans, Maxime Roget.

Les 2 amis venaient de passer une partie de la journée ensemble, à boire du whisky, après avoir partagé un barbecue et s’être coupé les cheveux mutuellement. La soirée va soudainement dégénérer pour une raison inconnue. Sébastien Gotiaux ne se souvient plus de rien, parlant d’un grand trou noir… Selon les voisins, Sébastien Gotiaux aurait d’abord porté « un coup de canon » au visage de son ami, avant de lui asséner une quinzaine de coups de crosse et de lui tirer une balle, à bout portant, au niveau du cou. Maxime Roget sera retrouvé sans vie, au beau milieu de la rue Pilarde à Beauwelz.

Quant au meurtrier, il s’était ensuite retranché chez lui, avait refusé de rendre les armes et aurait tiré plusieurs coups de feu en direction des policiers, lorsqu’il s’est réveillé, vers 6h du matin. C’est lors de l’assaut, que le forcené avait été blessé et avait fini par se rendre !

Fourmies : la mise en ligne d’un sondage sur le projet de création d’un 2ème réseau de chaleur biomasse

L’objectif est de connaitre le nombre de fourmisiens intéressés par ce réseau et qui souhaiteraient ainsi pouvoir profiter d’un chauffage à énergie renouvelable et au coût 50 % moins élevé que le gaz ou l’électricité. Ce 2ème réseau sera relié à une nouvelle chaufferie qui sortira de terre d’ici 2025 au cœur du futur écoquartier Rev3. Il devrait s’étendre sur une quinzaine de kilomètres et passer dans tous les quartiers de Fourmies ! Notez qu’une enquête téléphonique est aussi actuellement menée auprès de 400 fourmisiens sélectionnés au hasard.

Fourmies : fin de grève chez Agrati et reprise du travail

Les salariés des ex-visseries et boulonneries ont repris le travail ce matin après 3 nuits et 3 jours de débrayage dans le cadre des négociations annuelles pour la revalorisation de leurs salaires. Au final, la direction leur a proposé 5 % d’augmentation mensuelle + de 700 € de prime « Macron », rebaptisée « Prime de partage de la valeur », qui sera donc versée à tous les salariés cette année, une prime non-imposable, mais aussi sans charge pour les employeurs, qui permet d’atteindre les 5,9 % de hausse des salaires qui étaient réclamés depuis lundi soir par les grévistes…

Fourmies / Trélon : une anthropologue à la tête de l’écomusée de l’Avesnois

Stéphanie Vergnaud affiche un joli parcours professionnel, en étant passée par le musée du Louvre Lens et après avoir effectué une série de missions en Afrique ou au Canada. La nouvelle directrice ferra aussi fonction de "conservatrice", en sa qualité de responsable scientifique et des collections. Elle souhaite que les 2 sites de l’Écomusée de l’Avesnois, celui du textile et de la vie sociale à Fourmies et l’atelier-musée du verre à Trélon, puissent « renouer le lien avec la population et avec le grand public » !

Pour Stéphanie Vergnaud, « l’écomusée de l’Avesnois ne doit pas être réservé à une élite », « il doit être la vitrine culturelle et touristique du territoire, tout en étant un lieu de rencontres populaires, artistiques et patrimoniale, mêlant la population aux designers, aux ouvriers, aux créateurs du textile et autres verriers », bref elle veut que « l’écomusée puisse redevenir un bouillon de culture, accessible à tous ».

Après avoir pris le parti le temps de faire connaissance avec les 32 salariés que compte l’écomusée de l’Avesnois, Stéphanie Vergnaud va pouvoir maintenant s’appuyer sur son équipe pour élaborer un nouveau projet scientifique et culturel, qui sera la base du grand chantier de requalification, rénovation et réhabilitation des deux sites muséographiques. Les notions de développement durable et de la « Rev3 » devront obligatoirement intégrer la réflexion qui sera menée dans les prochains mois. La nouvelle directrice en profite pour rappeler que sa structure possède de véritables trésors, à travers une collection impressionnante, riche de plus de 55 000 objets déjà inventoriés.

Pour atteindre ses objectifs, Stéphanie Vergnaud compte aussi attirer de nouveaux bénévoles, de tous les âges, pour renforcer l’association des Amis de l’Écomusée. Elle lance aussi un appel aux mécènes et aux entrepreneurs qui souhaiteraient participer à la sauvegarde et à la préservation de ce riche patrimoine industriel que sont l’ancienne filature fourmisienne et la verrerie de Trélon…

Fourmies : une nouvelle programmation culturelle de l’écomusée placée sous le signe de la musique

Ça commence dès ce week-end à Fourmies, par la découverte de l’exposition temporaire « bleu à tisser », réalisées par la créatrice et designeuse Clivia Nobili, qui était venue l’an dernier, en résidence d’artiste au musée du Textile et de la vie sociale. Vous avez jusqu’au 24 mars pour découvrir le résultat de son hommage au célèbre « bleu de travail ».

L’année 2023 sera surtout placée sous le signe de la musique, avec la présentation d’une nouvelle exposition temporaire baptisée « Musiques en pièces »,  qui sera à découvrir du 31 mars au 30 décembre prochains, avec un zoom sur les musiques populaires en Avesnois, dans les estaminets ou au cœur des usines. Cette exposition sera agrémentée par toute une série d’événements, d’atelier créatifs, de spectacles et de concerts, au café de la pointeuse, à l’auditorium, au cœur de l’atelier textile ou dans la rue reconstituée du musée fourmisien.

Une plateforme numérique diffusant une quarantaine de morceaux et de chansons populaires de l’Avesnois, sera aussi bientôt mise en ligne, comme nous l’a expliqué Stéphanie Vergnaud, la nouvelle directrice de l’écomusée de l’Avesnois à Fourmies-Trélon. Vous pouvez d’ores et déjà retrouver une partie de la nouvelle programmation culturelle sur le site : ecomusee-avesnois.fr !

En Thiérache :

Guise : la réhabilitation confirmée de 78 logements au Familistère

Ce chantier, dont le coût global est estimé à plus de 6,5 millions d’euros, sera lancé en fin d’année, pour des premières livraisons espérées fin 2024. Une subvention d’1 800 000 € vient d’ailleurs attribuer par l’Etat en faveur de ce nouveau projet Utopia, via le plan France relance, auxquels s’ajoutent plus de 700 000 € de la part du département de l’Aisne.

Cette aile sera entièrement rénovée, à l’intérieur, comme à l’extérieur, avec un ravalement des façades, la création de nouveaux espaces collectifs, des travaux d’isolation thermique, un changement de toutes les menuiseries, l’installation d’un nouveau système de chauffage et la pose d’un nouveau carrelage. Des mises aux normes électriques et d’accessibilité sont aussi prévues, ou l’installation d’un ascenseur. La gestion de ces logements sera confiée à l’Office public d’habitat de l’Aisne. À ce jour, seuls 10 de ces 78 appartements du familistère de Guise sont encore habités aujourd’hui...

Hirson : la colère des locataires de la résidence Léon Blum

En fin de semaine dernière, entre 8 et 10 individus se sont introduits dans cet immeuble de l’office public de l’habitat de l’Aisne, pour y commettre des dégradations. S’agissait-il d’un acte gratuit ou d’un règlement de compte ? En tous cas, les dégâts sont importants et une plainte a été déposée. 

Vervins : une montée en puissance pour la nouvelle école de production de la Thiérache

Initiée à travers le dispositif « Territoires d’industrie », le principe de cette école est de former des jeunes âgés entre 15 et 18 ans, en situation de rupture avec l’éducation nationale, à travers l’obtention d’un diplôme, dans le cadre d’un contrat d’apprentissage. L’école de production de la Thiérache a ouvert ses portes en septembre dernier, avec une première promotion de 9 jeunes issus du territoire. À terme, elle accueillera jusqu’à 40 élèves par année, avec l’objectif de les préparer à devenir des soudeurs-chaudronniers, un secteur d’activité qui ne connait pas la crise, avec des centaines d’offres d’emploi à pourvoir partout en France, dont une vingtaine en Sambre-Avesnois-Thiérache. Les inscriptions pour la prochaine session sont d’ores et déjà ouvertes !

Hirson : un Pass pour 6 mois de cinéma gratuit et illimité offert au 3000ème spectateur de « La guerre des Lulus », avec le Sonhir 3

Vous avez jusqu’à la fin des vacances d’hiver pour se rendra au cinéma Le Sonhir3 à Hirson et découvrir « La guerre des Lulus », le film qui a été tourné à l’Abbaye de Saint-Michel, au Familistère de Guise et à Lors, près de Landrecies. A ce jour, plus de 2500 spectateurs ont déjà vu ce film à Hirson et « La guerre des Lulus » restera à l’affiche jusqu’à la fin des vacances scolaires. Prochaine séance par exemple ce dimanche à 17h30 et si vous êtes le 3000ème spectateur, vous aurez la possibilité de voir tous les films de votre choix gratuitement durant les 6 prochains mois !

Par Paul Schuler