En bref ce vendredi 14 octobre 2022 dans le Val de Sambre

Mairieux : l’affaire du meurtre de la petite Léa une nouvelle fois évoquée ce week-end sur M6

Ça sera ce dimanche à 21h, sur M6, dans l’émission « Zone interdite ». On rappelle que cette fillette, qui n’avait pas encore 3 ans, a été tuée de 22 couteaux de couteau et retrouvée nue au bord d’un ruisseau, en mai 2018, dans le jardin de ces grands-parents à Mairieux, au nord de Maubeuge. L’auteur des faits, un adolescent de 14 ans, qui avait été placé en famille d’accueil chez les grands-parents de Léa, a été condamné à 8 ans de prison, une peine confirmée en appel, mais le combat des parents et grands-parents de Léa continue. Ils ont engagé une procédure judiciaire contre le département du Nord, dénonçant « les défaillances des services sociaux dans ce drame », comme nous l’a expliqué Maître Hugo Van Cauwenberge, l’avocat des parents de Léa.

La colère des usagers du rail après les révélation d’un projet de suppression d’une quinzaine de trains en Sambre-Avesnois-Thiérache

« C’est inadmissible », « inacceptable », « incompréhensible », « honteux », « on a l’impression que la SNCF fait tout pour nous faire détester le train », « c’est une véritable catastrophe pour le désenclavement de la Sambre-Avesnois-Thiérache », « le sud-Avesnois est une nouvelle fois sacrifié et oublié » « il y en a marre d’être considéré comme le trou du cul du monde », « nous ne voulons plus être les dindon de la farce » et je pourrais encore vous citer d’autres réactions d’usagers de la SNCF en colère, après avoir appris hier qu’un plan prévoit de supprimer une quinzaine de trajets reliant notre territoire à la métropole lilloise et à Paris.

Les trains que la SNCF envisage de supprimer, ce sont les TER les plus rapides et ceux qui circulent aux meilleurs horaires, c’est-à-dire ceux entre 6 et 8h du matin pour aller travailler aux départs d’Hirson et de Jeumont sur Valenciennes ou Lille et les trains du retour, au départ de Lille entre 17h et 19h. Quatre trajets entre Aulnoye-Aymeries et Saint-Quentin et deux Paris/Maubeuge sont aussi sur la sellette…   

Pas de marche blanche pour l’opposition municipale « Réinventons Maubeuge »

« Pas question de participer à une marche blanche pour la santé synonyme de récupération politique pathétique », c’est le message exprimé par le groupe d’opposition municipale « Réinventons Maubeuge », emmené par Jean-Pierre Rombeaut et Fabrice De Kepper. Dans un communiqué de presse, les deux élus maubeugeois ne mâchent pas leurs mots.

Après avoir rendu hommage aux soignants qui travaillent dans des conditions déplorables, soutenant, sans aucune réserve « leurs revendications pour retrouver un service de soin de qualité dans le val de Sambre », le groupe « Réinventons Maubeuge » ne marchera pas derrière un trio d’élus, je cite « d’autoproclamés non-responsables politiques, dénonçant leurs propres erreurs passées et leur inaction coupable ». Jean-Pierre Rombeaut ne veut donc pas cautionner « une manifestation instrumentalisée par des politiques locaux calculateurs (…) et tous co-responsables de ce fiasco »…

Pas de représentants de Commission Médicale à la marche blanche samedi matin dans les rues de Maubeuge

La Commission Médicale de l’hôpital de Maubeuge ne prendra pas part à cette manifestation et n’appelle pas à manifester aux côtés des élus du territoire ou des syndicats. Cette communauté médicale partage l’idée que « l’Etat doit prendre ses responsabilités pour permettre au centre hospitalier de se développer », néanmoins, elle estime, je cite toujours « que certains messages véhiculés ne sont pas le reflet de la réalité, notamment ceux définissant le Centre Hospitalier comme « dysfonctionnant » alors même que tous les professionnels de santé sont engagés au quotidien pour garantir une qualité optimale d’une prise en charge des patients.

Maubeuge : une marche blanche qui ne fait pas l’unanimité chez les syndicalistes

Certains membres l’intersyndicale à l’hôpital de Maubeuge s’étonnent de cette mobilisation soudaine des élus et tiennent à rappeler, je cite « que les problèmes de stationnement, de manque de personnel ou de suppression d’une trentaine de lits étaient connus et dénoncés par le personnel et l’ensemble des syndicats, dès 2014, c’est-à-dire plusieurs années avant la pose de la 1ère pierre », sans aucune réaction politique forte à cette époque…

« Oui à une marche blanche pour la santé, contre la désertification médicale et pour obtenir plus de moyens en faveur de l’hôpital de Maubeuge, mais non à la récupération politique », c’est l’appel lancé par l’union locale de la CGT de Maubeuge et du val de Sambre ! Malgré les divergences de point de vue avec les élus politiques qui organisent cette marche blanche, la CGT demande à la population de défiler derrière leur véhicule et leurs couleurs, dans le respect des opinions de chacun et du « vivre ensemble ». La CGT « ne souhaite pas assimiler l’image syndicale aux politiques, en cette période de défiance des institutions », mais estime qu’il est grand temps que les habitants viennent soutenir en masse la fonction publique hospitalière, qui selon la CGT est menacée par des financements qui ne sont pas à la hauteur des enjeux d’un territoire où les taux de mortalité liés à la santé sont les plus élevés de France.

Même avis partagé par le syndicat CFTC Sambre-Avesnois, qui dans un communiqué indique que « Loin de vouloir dédouaner les décisions politiques prises sur la localisation et sur les différentes dimensions  du Centre Hospitalier de Maubeuge, de la suppression des lits au manque de personnel, d’internat et de parking », la CFTC appelle ses adhérents et sympathisants à se joindre demain à la marche pour : « remettre l’humain au centre de la gestion de l’hôpital public » Ils réclament par la même occasion « la fin de la gestion purement comptable au sein des Hôpitaux qui pénalise et le patient et le personnel des hôpitaux ». On rappelle que cette marche blanche pour la santé partira ce samedi à 10h, depuis le parking de l’ancien hôpital de Maubeuge.

Hautmont : du renfort pour la police municipale

Un 7ème agent a été recruté le mois dernier et a pris ses fonctions depuis le 1er octobre. En parallèle, 20 nouvelles caméras sont en cours d’installation. Elles seront opérationnelles d’ici quelques semaines, sans doute pour les fêtes de fin d’année…

Aulnoye/Jeumont : l’opération de revitalisation du territoire étendue à 2 communes du Val de Sambre 

Après Maubeuge, ce sont les mairies d’Aulnoye-Aymeries et de Jeumont qui vont pouvoir profiter de ce dispositif, pour accélérer, avec le soutien financier de l’Etat, leurs projets de requalification du centre-ville, les projets de rénovation thermique des logements ou d’amplifier les opérations de rachats de locaux commerciaux et artisanaux vacants.

Recquignies : la poursuite des travaux de déploiement de la fibre optique

Il est prévu de faire passer le câble de fibre optique sous la Sambre via un forage. Ce chantier va démarrer ce lundi et va durer 45 jours. Pendant toute la durée de ces travaux, la vitesse sera limitée à 30km/h si vous devez emprunter les rues Maurice Druart et du Pont.

Hautmont : une nouvelle vie pour l’ancien centre d’hémodialyse

Idéalement situé en plein centre-ville, à deux pas du port de l’Abbaye, cet imposant bâtiment désaffecté ne sera finalement pas démoli. Les locaux seront confiés à un bailleur social pour transformer ces anciens bureaux en logements sociaux.

Obrechies : la poursuite des travaux de rénovation de l’école

A terme, tout sera refait à neuf, du sol au plafond, avec un changement de mobilier et du parc informatique. Ces travaux sont financés en partie par l’agglomération.

Hautmont : une formation Alzheimer en 4 séances

Elle permettra d’acquérir des connaissances et des outils essentiels à la compréhension des difficultés du malade, à l’adaptation de l’environnement et au maintien de la relation aidant-aidé, avec quatre séances proposées les 19 et 26 octobre, puis les mercredis 9 et 26 novembre, de 14h à 17h30, à la maison Odense, avenue Gambetta à Hautmont. Réservation au 03 27 80 65 08 ou au 07 82 22 59 60.

Maubeuge : la 7ème édition ce week-end des journées nationales de l’architecture

Pour partir à la redécouverte des richesses de l’architecture maubeugeoise, 4 expositions sont à découvrir. Il y a tout d’abord « Renaissance de la salle Sthrau : un écrin pour un bijou de l’Art déco », avec bonus la présence du photographe ce dimanche dès 14h, mais aussi l’exposition « Maubeuge, hier, aujourd’hui et demain » à l’AESIO mutuelle, l’exposition d’Anne Breton proposée par l’association Idem+Arts à la Galerie du Parloir, « GF-006-GK » de Carol Lévy au pôle culturel Henri Lafitte et Muse spécial Pompéi à l’ancienne banque de France. Entrée gratuite

Par Paul Schuler / Avec T.P. et D.H.