En bref ce lundi 3 avril 2023 dans le sud-Avesnois et en Thiérache

Publié : 3 avril 2023 à 15h28 par La rédaction

CANAL FM

Dans le sud-Avesnois :

Fourmies : la reconduction de l’opération « Pass'Permis »

Le maire, Mickaël Hiraux, rappelle que ce dispositif s’adresse aux fourmisiens âgés entre 18 et 30 ans, sans emploi, sans qualification et sans moyen de locomotion. En échange d’une prise en charge à 100% de leur permis (code et leçons de conduite), les bénéficiaires devront effectuer un minimum de 70h de bénévolat durant la période estivale, pour l'un des services de la mairie de Fourmies. Les dossiers de candidature doivent être envoyés avant le 5 mai à 17h ! 

Fourmies : une prime de 300 € pour s'acheter un vélo à assistance électrique

Pour la 7ème année consécutive, la ville de Fourmies renouvelle son opération destinée à favoriser l’achat de vélos à assistance électrique. Sur présentation d’une facture, les 10 premiers fourmisiens qui déposeront un dossier complet en mairie, pourront obtenir 300 €, peu importe vos conditions de ressources. Par contre les propriétaires de ces vélos devront s’engager sur l’honneur à les conserver pendant au moins 5 ans. Cette offre est également limitée à 1 vélo à assistance électrique maximum par foyer sur une période de 10 ans.

Fourmies : David Spilmont, sacré nouveau champion de France de boxe, dans la catégorie « poids lourds »

Il a décroché la ceinture de champion de France, après sa belle victoire vendredi soir à Grande-Synthe, sur Mekki Sahli, par arrêt de l’arbitre à la 8ème reprise. David Spilmont était pour l’occasion entouré de ses deux entraîneurs Dimitri Lebegue et Jim Bastient, le président du club pugilistique, dont le fils, François Bastient, avait été le 1er boxeur professionnel fourmisien à être sacré triple champion de France et détenteur de la ceinture méditerranéenne...

En Thiérache : 

Hirson : 6 mois de prison à domicile pour le voleur du restaurant chinois

18 mois de prison, dont 6 mois à effectuer à domicile sous bracelet électronique, c’est la peine qui vient d'être prononcée à l’encontre d’un hirsonnais de 50 ans, auteur de 6 vols et tentatives de cambriolage en moins de 5 jours. Cet homme n’était pas un inconnu pour la justice, ayant déjà été condamné par le passé à 37 reprises, notamment, pour plusieurs vols.

Lors des perquisitions réalisées à son domicile, la fouille a permis aux enquêteurs d’impliquer le suspect dans le cambriolage au restaurant chinois d’Hirson, où une tablette numérique et de l’argent avaient été dérobés dans la nuit du 27 au 28 mars. D’après nos confrères de l’Union, à la barre du tribunal, le prévenu a expliqué qu’il avait commis ces vols « à cause d’un surdosage de médicament », ayant « des problèmes psychologiques », depuis la mort de sa compagne…

Hirson : des renforts attendus à la gendarmerie (photo)

Outre la création espérée d’une brigade de gendarmes spécialisés dans la lutte contre les violences intrafamiliales, selon le maire Jean-Jacques Thomas, l’arrivée à Hirson d’une Brigade motorisée (BMO) est toujours d’actualité. Elle devrait être composée de 8 gendarmes, qui s’ajouteront aux 27 militaires actuels.

Quant au transfert des 12 gendarmes du PSIG, le Peloton de Surveillance et d’Intervention, dans les locaux rénovés du Centre des impôts d’Hirson, il devrait aussi se concrétiser prochainement.  Ils s’installeront dans la partie située en rez-de-jardin, avec la construction de garages, à la charge de la Municipalité. Sur son Blog Internet, Jean-Jacques Thomas, le maire d’Hirson, a rappelé que ces effectifs supplémentaires ont été réclamés à plusieurs reprises auprès de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, « la brigade hirsonnaise étant l’une des plus sollicitées de tout le département de l’Aisne » !

Hirson : des services du centre hospitalier Brisset menacés avec la fin des « abus de l’intérim médical » ?

Les syndicalistes du centre-hospitalier Brisset à Hirson sont inquiets, après avoir découvert dans "Le Point" que leur établissement figurait dans la liste noire des 69 hôpitaux et EHPAD français, menacés de fermetures totales, temporaires ou partielles, pour cause d’abus de l’intérim médical. Jusqu’à présent, les médecins intérimaires pouvaient être payés jusqu’à 5 000 € pour une garde de 24h. Or, depuis ce matin, ces rémunérations sont désormais plafonnées à 1 390 € net les 24h.

Selon un rapport du syndicat des médecins remplaçants, de nombreux intérimaires auraient d’ores et déjà décidé d’aller soigner ailleurs (notamment dans le privé), ce qui pourrait provoquer des fermetures en cascade de services, de certains blocs ou des déprogrammations.

Trois services de l’hôpital d’Hirson se retrouvent ainsi en danger, ayant « abusé de cet intérim médical à prix d’or, à défaut de réussir à attirer des médecins titulaires ». Il s’agit de la médecine polyvalente, du service de soins de suite et de réadaptation et de l’EHPAD Brisset, de quoi inquiéter le personnel, malgré les propos rassurants de Jean-Jacques Thomas, le maire d’Hirson et président du conseil de surveillance de l’hôpital, qui préfère parler de « services sous tension », plutôt que de fermetures temporaires ou partielles.

Les syndicats demandent à l’Etat de prendre ses responsabilités et de donner plus de moyens à l’hôpital d’Hirson, pour attirer de nouveaux médecins titulaires, afin de sauver l’EHPAD et les 2 services aujourd’hui menacés. Les hôpitaux de Fourmies et de Maubeuge pourraient aussi être pénalisés, dans une moindre mesure, par ce plafonnement de l’intérim médical.  

Par Paul Schuler / Photo de la brigade d'Hirson par J.J. Thomas, le maire d'Hirson