La prise de l’Afghanistan par les Talibans ravive des souvenirs douloureux pour Wali Mohebi, apiculteur à Clairfayts

Publié : 20 août 2021 à 11h50 par La rédaction

Cet Afghan d’origine a été naturalisé français il y a quelques années, après avoir fui la guerre à la fin des années 90. Pris en charge et placé sous la protection d’Elisabeth Koral, la fondatrice de la Polyclinique de la Thiérache à Wignehies, Wali a pu obtenir ses papiers français et faire de hautes études spécialisées en biologie.


Après avoir travaillé dans des hôpitaux de la région en tant que responsable « hygiène et qualité », Wali Mohebi a décidé de se mettre à son compte et de changer de vie. Il est aujourd’hui apiculteur professionnel. On peut le retrouver en train de vendre son miel sur de nombreuses foires ou sur des marchés partout en Sambre-Avesnois-Thiérache.


Wali se tient prêt aujourd’hui à aider ses compatriotes, qui ont décidé de fuir Kaboul et les Talibans pour se réfugier en France. Il donne déjà des cours de français à deux Afghans hébergés actuellement dans un centre de réfugiés à La Capelle. Mais Wali craint surtout le pire pour toutes celles et ceux qui n’arriveront pas à échapper au régime des Talibans et à la Charia et qui n’auront donc pas le privilège de vivre comme lui, dans un pays démocratique où règne la liberté d’expression.


>>> Ecoutez le témoignage de Wali Mohebi, apiculteur à Clairfayts, au micro de Paul Schuler :