Wignehies : un appel à la vigilance après la découverte d’une quinzaine de chats empoisonnés

Camille Drouvin-Vasseur, l’une des référentes communales pour les campagnes de stérilisation de chats errants à Wignehies (orchestrées par la mairie, avec le soutien de la fondation 30 millions d’amis), lance un appel à la vigilance, après avoir retrouvé de nouveaux cadavres de chats empoisonnés à « la mort au rat ». 10 des 15 chats d’une habitante de Wignehies, qui fait office de famille d’accueil pour les félins abandonnés ou maltraités, ont aussi été tués, de manière volontaire, en quelques mois, par des individus malintentionnés, qui n’hésitent pas à mélanger du poison avec des boulettes de viande, pour attirer tous les chats du quartier. D’autres cas d’empoisonnement, volontaire ou pas, ont été signalés ces dernières semaines à Wignehies…

Il y a 2 ans, à Fourmies et à Wignehies, des chats avaient été grièvement blessés et d'autres tués par des tirs à la carabine. Il y a certes une prolifération de chats errants sur Wignehies, comme partout en France, à la suite des confinements de 2020, qui ont fait annuler plusieurs campagnes de stérilisation, mais il y a aussi des personnes qui détestent nos amis félins et qui « s’amusent » à les tuer, alors que la loi l'interdit. Depuis quelques mois, des habitants, qui ont récupéré de « la mort au rat » en mairie, ont également eu la mauvaise idée de déposer ce poison « à l’air libre », sans respecter les consignes d’utilisation.

Camille Drouvin-Vasseur rappelle que le meilleur moyen pour éviter la prolifération de chats, c’est de les stériliser. D'ailleurs, des aides peuvent être apportées à celles et ceux qui n'ont pas les moyens de financer cette opération. Par ailleurs, elle conseille de porter plainte lorsqu'un chat est empoisonné, en s'appuyant sur l'article du code pénal 655-1. Il faudra alors se munir d'une analyse toxicologique de votre animal et d'un certificat du vétérinaire.

>>> Camille Drouvin-Vasseur, référente pour les campagnes de stérilisation de chats à Wignehies :

Par Paul Schuler