Maubeuge - Raymond Dubet, ancien Directeur de Saint-Vincent de Paul, exprime le "gâchis" de la fermeture des locaux Rue Casimir Fournier

Publié : 6 mars 2018 à 15h04 par Thibaut PAQUIT

Crédit : Thibaut PAQUIT

Nous vous l’annoncions sur Canal FM début février : l’association maubeugeoise Saint-Vincent de Paul qui vient en aide aux personnes en difficulté, a changé son identité depuis le 1er janvier 2018. L’association se nomme désormais « Accueil Sambre Avesnois ». Les équipes ont déménagé, elles ont quitté la rue Casimir Fournier à Maubeuge pour poser leurs cartons au 173 Ter rue de la Liberté. L’association sera en mesure d’apporter un accompagnement complet pour les SDF, notamment en terme de formation. Il y a selon nos informations une dizaine de places d'hébergements d'urgence, on est loin de la vingtaine de la rue Casimir Fournier.


Un changement qui a provoqué la colère de l’ancien Président du Conseil Départemental de Saint-Vincent de Paul, Raymond Dubet. De 1984 à 2004, Raymond Dubet construit une association forte en symboles qui a employé jusqu'à 13 salariés pour accompagner ces personnes en difficulté. Aujourd’hui, tous ont été licenciés. Le déménagement, "Raymond Dubet "ne le comprend pas". Aux côtés de Jean-Pierre Rombeaut, lundi, Raymond Dubet estime que les locaux avaient fait l’objet de travaux très importants en 2004 notamment au "niveau des normes incendie" dit-il. En 2014, une Commission de sécurité se rend sur place « à la demande de l’équipe municipale en place » selon Raymond Dubet. Un avis défavorable est alors donné, « On n’a pas fait valoir tout ce qui avait été fait pour une mise en sécurité sérieuse et efficace », selon Raymond Dubet. Du côté d’Arnaud Decagny, le Maire de Maubeuge, la ville est prête à réagir en cas d’urgence absolue. Des gymnases et des locaux peuvent être ouverts, notamment dans les périodes de grand froid. Mais cela reste insuffisant pour Raymond Dubet, « Cela me chagrine. Que fait-on de ces personnes à la rue aujourd’hui ? »


L'interview complète de Raymond Dubet et de Jean-Pierre Rombeaut à ce sujet