Les terres agricoles au coeur des discussions de la nouvelle "Assemblée Transfrontalière"

Dans le Val de Sambre, il reste 3 hectares à investir. C’est peu mais il faut sacraliser les terres agricoles, c’est le zéro-artificialisation nette. Alors la Communauté d’Agglomération Maubeuge Val de Sambre privilégie la requalification des friches, la démolition-reconstruction. L’agglomération dont les représentants rencontraient récemment leurs voisins belges, à l’occasion d’une réunion du Comité de pilotage de la coopération transfrontalière (COPIL), portant sur la mobilité, l’emploi, le service à la population, le prolongement de la RN54, le tourisme, la santé, la culture et l’environnement avec la problématique des terres agricoles sur le bassin de vie transfrontalier. Bernard Baudoux, le Président de la Communauté d’Agglomération Maubeuge Val de Sambre :

Le comité de pilotage de la coopération transfrontalière réunit 70 élus et techniciens. Il a acté le 6 juillet dernier à Maubeuge, son mode de gouvernance et présenté son plan d’actions. Constitué en Assemblée Transfrontalière, il réunit des élus de la Province du Hainaut, de Charleroi-Métropole et la ville de Charleroi, de la Communauté Urbaine Mons Borinage et la ville de Mons, du Centropôle et la ville de la Louvière, des intercommunales IGRETEC et IDEA, de la Région Hauts-de-France, du Département du Nord, de la CAMVS et de la ville de Maubeuge, ainsi que des communautés de communes. Ils entendent défendre ensemble des projets-phares et mobiliser des fonds européens.

Première assemblée transfrontalière à l’automne prochain.

Photo - CAMVS

Delphine Hernu