Les propositions de l’ancien maire de Fourmies Alain Berteaux pour pérenniser l’hôpital public
Publié : 18 mars 2021 à 11h05 par La rédaction
Alain Berteaux, le maire honoraire de Fourmies et ancien conseiller régional, était présent jeudi dernier aux côtés des salariés opposés à la privatisation de la chirurgie. Comme l’actuelle opposition municipale et les syndicats CGT et Force Ouvrière, Alain Berteaux estime « qu’un transfert du bloc chirurgie à la polyclinique de la Thiérache à Wignehies représenterait un danger pour la population, avec un hôpital public dévalorisé et des risques de fermeture pour la maternité et le service des urgences ».
Souhaitant réagir à une interview que nous a accordé le 11 mars Mickaël Hiraux, le maire de Fourmies et Président du conseil de surveillance de l’hôpital, Alain Berteaux estime que « l’actuel locataire de l’hôtel de ville de Fourmies tente encore une fois de détourner le problème et de remettre sur le dos de ses prédécesseurs les erreurs qu’il a lui-même provoquées ».
Pour l’ancien maire communiste de Fourmies, « les problèmes et les difficultés financières que rencontrent actuellement l’hôpital de Fourmies n’ont rien à voir avec sa décision de mettre un terme au groupement hospitalier Fourmies-Hirson qui a plus ou moins bien fonctionné entre 2009 et 2013 ». Alain Berteaux assume ce choix politique, car « les dettes de l’hôpital d’Hirson mettaient en péril le devenir de l’hôpital de Fourmies ».
Les propositions d'Alain Berteaux
Alain Berteaux n’est pas contre un nouveau projet de collaboration avec la clinique privée de Wignehies et les hôpitaux de Maubeuge ou de Valenciennes, mais il estime que pour sauver le bloc chirurgie de l’hôpital Saint-Charles, « il faut arrêter de transférer les patients vers ces établissements, en privilégiant la venue de leurs meilleurs spécialistes pour opérer sur Fourmies ».
L’ancien maire plaide également « sur la nomination d’un véritable directeur, de plein exercice, et non plus, comme c’est le cas aujourd’hui, un directeur délégué, sans réel pouvoir, qui est juste un gestionnaire sous les ordres du directeur général de l’hôpital de Valenciennes ».