Les marchés (r)ouverts, en passe de l'être ou (encore) fermés, on fait le point
Publié : 9 avril 2020 à 17h18 par Delphine Hernu
Témoignage - Grégory, commerçant non-sédentaire du Val de Sambre ne peut plus vendre sa marchandise sur les marchés depuis près d'un mois
Les marchés de plein air avaient été contraints de fermer une semaine après le début du confinement. C’était le 23 mars dernier, le Gouvernement autorise alors uniquement les marchés alimentaires à rouvrir en respectant un protocole sanitaire strict, accordé ou non par dérogation aux Maires. Une réouverture partielle validée qui concerne 25 % des marchés de plein air en France.
Le territoire Sambre Avesnois Nord-Thiérache compte d’ordinaire une trentaine de marchés hebdomadaires. Depuis le début du confinement, certains marchés ont toujours été maintenus comme à Avesnes-sur-Helpe, Le Quesnoy et Aulnoye-Aymeries, celui de Fourmies a été relancé, tandis que pour d’autres, des discussions avec les Maires sont en cours et pourraient bien rouvrir prochainement. C’est le cas à Guise, Le Nouvion-En-Thiérache ou encore Bavay où la date du 17 avril est avancée mais doit être confirmée.
Enfin certains marchés n’ont pas rouvert comme à Jeumont. A Maubeuge, l’un des trois marchés, celui de la Place de Wattignies rouvrira ce samedi matin, "dans sa conformité habituelle alimentaire" selon le syndicat des Marchés de France.
Quelles sont les mesures-barrières et le protocole sanitaire à respecter sur les marchés hebdomadaires en période de confinement ? Quel impact chez les professionnels du marché de plein air ? Gérard Wery, Président Honoraire de la Fédération des Marchés de France Sambre Avesnois :
Les marchés de plein air en Sambre Avesnois Nord-Thiérache représentent 300 à 400 commerçants non-sédentaires alimentaires et manufacturés comme Grégory Rassart de Berlaimont. Il témoigne près d’un mois sans pouvoir vendre sa marchandise. Père de six enfants, il se retrouve sans activité :