Le député Christophe Di Pompeo vent debout contre tout projet visant à affaiblir l’hôpital de Fourmies

En marge des commémorations officielles de la fusillade du 1er mai 1891 à Fourmies, Christophe Di Pompéo, le député de la République en Marche, s’est entretenu avec les salariés de l’hôpital de Fourmies.

Le député leur a rappelé qu’il s'est toujours positionné contre tout projet visant à affaiblir l’hôpital de Fourmies. Le député est d’ailleurs intervenu auprès de l’ARS afin que l’hôpital de Fourmies puisse rester un établissement « de spécialités ». D’après Christophe Di Pompeo « Tout sera fait pour préserver la chirurgie, les urgences ou la maternée de Fourmies. C’est une question de justice sociale et territoriale ».

Christophe Di Pompeo rappelle au passage que « la situation sanitaire de l’arrondissement d’Avesnes est catastrophique, avec plus de 3 000 décès annuels liés à une surmortalité par manque de soin ou de prises en charge à temps ».

Au-delà de renforcer « l’attractivité médicale de l’hôpital de Fourmies », le député veut donc aller plus loin que toutes les politiques de prévention actuelles. Il propose par exemple « que soient recrutés des référents dans toutes les maisons de santé du territoire, qui seraient chargés d’accompagner les patients, malades d’un cancer ou souffrants d’un problème cardio-vasculaire, dans leurs différents parcours de soins ».

Par ailleurs, Christophe Di Pompeo s’est déclaré « favorable à un projet de collaboration entre tous les établissements de soin de la Sambre-Avesnois-Thiérache, y compris pour une coopération entre les hôpitaux publics et les cliniques privées, mais à la seule condition de ne pas affaiblir l’hôpital public en lui retirant ses spécialités au profit du privé ». Pour le député, « la santé n’a pas de prix et les habitants de l’Avesnois-Thiérache ne peuvent pas se retrouver au cœur d’un désert médical, sans une offre de soin de qualité ».

Par Paul Schuler

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