L’état au chevet des hôpitaux de la Sambre-Avesnois-Thiérache

Publié : 11 octobre 2022 à 15h30 par La rédaction

Plusieurs millions d’euros ont d’ores et déjà été débloqués cette année pour rétablir une partie des capacités financières des hôpitaux de Maubeuge, du Quesnoy, Fourmies, Jeumont, Hirson, Guise, Avesnes et Hautmont. A cela s’ajoute un plan de rénovation et d’extension des établissements de soins à plus de 70 millions d’euros, dont 20 millions d’euros pour la construction de nouveaux bâtiments à l’hôpital de Felleries-Liessies et 25 millions pour l’hôpital de Fourmies et ceux de la grande Thiérache (Hirson, Vervins, Le Nouvion).


Avec ces enveloppes conséquentes, l’Agence Régionale de Santé confirme ainsi la volonté de l’Etat de mettre « le paquet » sur la santé, « pour offrir aux habitants de la Sambre-Avesnois-Thiérache une offre de soin complète, de qualité et de proximité ».


Dans ce plan, le nouveau centre hospitalier de Maubeuge n’a pas été oublié. Estimé à 7,5 millions d'euros en fin d’année dernière, le déficit de cet établissement de soin devrait en grande partie être comblé dans les prochains mois. L’hôpital de Maubeuge devrait ainsi recevoir une enveloppe approchant les 23 millions d’euros, pour effacer ses dettes et repartir sur de bonnes bases, en étant à nouveau en capacité d’investir, notamment dans la construction d’un internat et afin de mieux lutter contre la désertification médicale. L'objectif est facilité l’hébergement des jeunes médecins interne, tout en leur donnant envie de rester sur Maubeuge, dès l'obtention de leur diplôme. La construction d’un bâtiment administratif pour le nouvel hôpital de Maubeuge a aussi été inscrite dans le Pacte 2 de la Sambre-Avesnois-Thiérache, via le Ségur de la santé.


Rappelons que le Pacte est un engagement présidentiel, qui a été acté et signé, en présence d’Emmanuel Macron, par l’ensemble des élus locaux, les présidents des intercommunalités et des départements du Nord et de l’Aisne, et par Xavier Bertrand, le Président des Hauts-de-France… 


Par Paul Schuler