En bref sur Maubeuge et dans le Val de Sambre, pour ce mardi 7 avril 2020

Publié : 7 avril 2020 à 13h45 par Paul Schuler

Le dernier bilan des contaminations Covid-19 en France 


Lundi soir, 74 390 cas positifs confirmés ont été comptabilisés à travers tout l’hexagone. Depuis le 1er mars, 8 911 personnes sont décédées, des suites d’un Covid-19, que ce soit dans les hôpitaux ou dans les établissements médico-sociaux, comme les EHPAD. Cela représente 863 décès supplémentaires en 24h. Un triste record qui n’avait jamais été atteint depuis le déclenchement de cette pandémie en France. Quant à l’Agence Régional de Santé des Hauts-de-France, elle a annoncé hier un total de 577 décès, dont 106 dans l’Aisne et 165 dans le Nord.


La mise à pied d’une aide-soignante de l’hôpital d’Hautmont provoque la colère du syndicat Sud santé


Une aide-soignante du Centre Hospitalier d’Hautmont, déléguée syndicale Sud Santé, mise à pied par sa direction, pour avoir menacer d’exercer un droit de retrait si ces responsables n’étaient pas en mesure d’offrir à l’ensemble du personnel des moyens de protection supplémentaire, face aux risques de contamination au Covid-19. Mercredi dernier, c’est une suspicion de Covid signalée dans l’établissement hautmontois, qui a déclenché les hostilités, avec des échanges de mail entre la salariée mise à pied et la Direction.


Dans un communiqué de presse, Valérie Douez, la directrice de l’hôpital d’Hautmont, estime être victime d’un « lynchage médiatique », alors qu’elle a respecté les règles établies par les autorités sanitaires. Elle ajoute que « Cet agent a jeté le trouble et le discrédit sur notre action dans la gestion de cette crise ».


Dénonçant autant le fond que la forme, le syndicat SUD santé réclame donc aujourd’hui « l’abandon de toute sanction contre l’aide-soignante » et « sa réintégration immédiate au sein de l’hôpital d’Hautmont ». L’interview de Gilles Fagot, le Délégué Sud Santé, à l’issue de cet article.


Bernard Baudoux, le Maire d’Aulnoye-Aymeries, n’est pas mort !


Comme l’indique son petit-fils sur sa page Facebook, son grand-père est bel et bien vivant et il n’est pas non plus malade. Comme tout le monde, il est confiné à son domicile, mais en bonne santé. Cette mise au point fait suite à l’annonce sur France 3 Hauts-de-France, de la disparition d’un certain Bernard Baudoux, l’ancien patron de l’Enduropale du Touquet décédé hier à l’âge de 74 ans. Sauf que pour illustrer cette info, nos confrères de la télévision régionale ont diffusé par erreur une photo de Bernard Baudoux, le Maire d’Aulnoye-Aymeries, toujours en vie, mais dont le nom s’écrit de la même manière…


Des précisions de la direction du centre hospitalier de Maubeuge, suite à la polémique autour de la réutilisation des surblouses à usage unique


Hier par le biais d’un communiqué de presse, la direction a précisé que l’objectif de cette opération est de pouvoir anticiper. Ces surblouses ne seront utilisées qu’en cas d’afflux exceptionnel de patients et de rupture de stocks. En attendant, une autre solution est testée, avec la transformation, par des couturières bénévoles, de tenues médicales textiles à manches courtes en combinaison à manches longues. Dans le même temps, une laverie a été créée au sein même de l’hôpital. Elle est opérationnelle depuis quelques jours. Elle fonctionne désormais 24h sur 24, pour nettoyer les blouses en tissus.


La mise en place d’un comité de référents bénévoles par quartier à Cousolre, près de Jeumont


Tony et Ludovic, deux habitants de la commune, sont à l’origine de cet élan de solidarité. Chaque référent bénévole s’engage ainsi à venir en aide à toutes les personnes-âgées, isolées ou à mobilité réduites, de leur quartier. Des cartes de visite personnalisées, avec des coordonnées téléphoniques, ont été distribuées dans toutes les boîtes aux lettres et deux pages Facebook « Cousolre village solidaire » et « Cousolre ma ville » permettent de recenser toutes ces initiatives solidaires.


Un don de matériel de protection en faveur des sages-femmes libérales du Val de Sambre


Alors que ces dernières travaillent souvent, sans protection et soulage l’hôpital de Maubeuge, en prenant en charge les mamans sorties au bout de deux jours de la maternité, les responsables du centre aquatique « L'Emeraude » à Louvroil, fermé depuis le 15 mars, ont décidé d’offrir aux sages-femmes libérales, des surblouses, des gants et autres masques, qui étaient destinés à leur personnel, qui est aujourd’hui, en chômage technique.


Les jardins familiaux et ouvriers sont de nouveau accessibles depuis ce week-end


On en trouve sur Maubeuge, à Aulnoye-Aymeries, à Le Quesnoy, à Avesnes, à Guise ou bien encore sur Fourmies. Les locataires peuvent à nouveau s’y rendre, mais à condition de remplir correctement l’attestation dérogatoire de déplacement, en cochant soit la case « course de première nécessité » si le jardin se trouve à plus d’un kilomètre du domicile ou « déplacement bref », si ce jardin est dans un rayon d’un kilomètre autour de son habitation


Un appel aux couturières pour confectionner des surblouses pour les soignants Covid-19 à la Polyclinique du Val de Sambre à Maubeuge 


Alors que cet établissement accueille depuis mercredi dernier, ses premiers patients Covid-19, avec la mise à disposition d’une dizaine de lits d'hospitalisation et de 3 lits en réanimation, la Polyclinique Sambrienne a un stock très limité de surblouses de protection et ne pourra donc pas tenir très longtemps, d’où cet appel à l’aide relayer sur les réseaux sociaux. Notez que des modèles et du matériel peuvent être fournis aux couturières volontaires sur simple demande et en se rendant à la Polyclinique.


Vers un maintien des handballeuses aulnésiennes en Division 2 féminine ?


C’est encore l’incertitude pour l’avenir en division 2 des aulnésiennes du Sambre Avesnois handball Club. La fédération française de handball n’a pas encore statué sur le devenir des clubs en Division 1 et Division 2. Se dirige-t-on, comme en basket, vers une saison blanche ? Affaire à suivre…


Pas de ducasse du Doudou, cette année à Mons


Ces festivités, très prisées par les Sambriens et Maubeugeois, réunissent chaque année, près de 250 000 personnes. Elles se devaient se dérouler du 6 au 14 juin. Mais alors que Mons est l’un des épicentres de l’épidémie du Covid-19 en Belgique, il était tout simplement impensable pour le bourgmestre de maintenir la fête, qui pourrait donc être remise à l’an prochain, ou peut-être en octobre, si les risques sanitaires sont écartés.