En bref sur Fourmies, dans le sud-Avesnois et en Thiérache, pour ce lundi 21 décembre 2020

Publié : 21 décembre 2020 à 12h21 par Paul Schuler

Dans le sud-Avesnois :


20 millions d’euros pour réhabiliter d’ici 2029 plus de la moitié des 1 200 logements de « Fourmies habitat »


En plus des travaux déjà engagés actuellement pour réhabiliter l’immeuble de l’ancienne gendarmerie ou pour ravaler les façades de la résidence Bellevue (pour un total d’1,5 million d’euros), plusieurs autres immeubles des quartiers de Trieux, de la Marlière, à l’Espérance, près de la gare et du centre-ville sont directement concernés par cette rénovation de grande ampleur, à l’image des résidences Victor Hugo et de la Vallée de l’Helpe, qui sont considérées comme étant de véritables « passoirs thermiques ».


L’office va aussi pouvoir emprunter à des taux avantageux, jusqu’à 5,7 millions d’euros, à rembourser sur dix ans, car il n'a jamais été question que ces travaux puissent être financés par une hausse inconsidérable des loyers. Ce plan ne s’arrêtera pas aux 600 logements à rénover. Le nouveau président de « Fourmies habitat » veut aller plus loin, en rachetant un certain nombre de maisons vétustes, afin de les réhabiliter selon les nouvelles normes en vigueur, puis les louer ou les revendre.


Une bonne nouvelle pour les 1200 familles locataires de l’office public d’HLM « Fourmies Habitat » 


La structure fourmisienne ne va pas fusionner, ni être vendue pour 1 € symbolique, ni même rachetée par un autre bailleur social plus important comme l’oblige la loi ELAN ! Les responsables de cet office ont trouvé la solution idéale pour continuer à être indépendant, tout en respectant la loi. Le conseil d’administration s’est ainsi positionné pour intégrer le groupement coopératif « Habitat Réuni », une société anonyme de coordination de plusieurs offices d’HLM, dont le siège social est basé à Paris. « Fourmies Habitat » conservera ainsi la maîtrise des loyers, des services, des travaux ou pour tout ce qui concerne l’attribution des logements. Par contre, en échange d’une contribution annuelle de 25 000 € et d’une entrée au capital de 30 000 €, l’office va pouvoir mutualiser certaines prestations et surtout bénéficier de conseils en ingénierie qui seront utiles pour continuer à se développer... 


7 communes de l’arrondissement d’Avesnes retenues dans le nouveau dispositif national des « Petites villes de demain »


Les communes d’Avesnes-Avesnelles, Bavay, Fourmies, Landrecies, Le Quesnoy et Sains-du-Nord font parties des 1000 communes françaises qui se partagerons 3 milliards d’euros en investissement dans des projets innovants et de redynamisation de leur centre-bourg, ainsi que 250 millions d’euros pour le soutien en ingénierie, afin de lancer au plus vite de nouveaux projets territoriaux.


Une nouvelle affaire de violence conjugale à Glageon


Un Axonais de 23 ans a été condamné la semaine dernière à 43 mois de prison, avec révocation de 3 sursis antérieurs, pour avoir violenté et menacé de mort sa petite amie et pour délit de fuite lorsque les gendarmes étaient de Trélon étaient venu l’arrêter. Il avait été interpellé à l’issue d’une course poursuite d’une vingtaine de kilomètres. Ce jeune homme circulait en plus sans permis et après avoir fumé 13 joints dans la journée. Il était aussi poursuivi pour outrage à magistrat dans l’exercice de ses fonctions. Notez que son casier judiciaire était déjà bien fourni, avec 10 condamnations, dont 5 jugements pour des faits de violences conjugales. En plus des 43 mois de prison ferme, il lui sera désormais interdit d’entrer en contact avec son ex-petite amie. Il devra par ailleurs lui verser 1 300 € au titre du préjudice moral. 


En Thiérache :


La Covid-19 à l’origine de la fermeture temporaire du service des « urgences » de l’hôpital de Guise


Depuis vendredi, les patients sont renvoyés vers la maison médicale ou vers les hôpitaux d’Hirson et de Saint-Quentin, suite à la découverte d’un cluster. En effet, plus de 50 % du personnel et des médecins des urgences ont été testés positifs à la Covid et renvoyés à leur domicile, y compris les asymptomatiques. Face à ce manque de personnel et à l’incapacité de trouver des remplaçants, les urgences Guisardes resteront donc fermées au moins jusqu’à Noël. Notez que l’antenne du SMUR a elle aussi été mise en veille depuis vendredi soir, à cause d’un trop grand nombre de malades de la Covid parmi le personnel. Par contre, l’alerte Covid a été levée à l’EHPAD. Depuis ce matin, les visites sont de nouveau autorisées, mais uniquement sur rendez-vous et avec interdiction absolue de retirer son masque durant la visite.


Le nombre de patients Covid-19 repart à la hausse à l’hôpital d’Hirson


3 nouvelles entrées ont été enregistrées ce week-end et il n’y a eu aucune sortie. Le service du centre hospitalier Brisset abrite donc désormais 21 personnes, contre 18 vendredi soir. Face à une éventuelle 3ème vague ou reprise de la seconde vague attendue d’ici le nouvel an, la direction de l’hôpital d’Hirson a été obligée d’augmenter le nombre de lits Covid-19 pour le porter à 29, plus 4 lits supplémentaires pour l’accueil des convalescents de la Covid-19 au service de Soins de suite et de réadaptation. Rappelons que la semaine dernière, un record de contamination depuis le mois de mars avait été obtenu pour le canton d’Hirson (Pays des 3 rivières), avec plus un taux d’incidence établi à 815 cas positifs pour 100 000 habitants, contre une moyenne départementale de 177 cas.


Une peine d’un an de prison ferme, sans aménagement, à l’encontre d’un beau-père tortionnaire de Vénérolles, dans le canton de Guise 


Cet homme âgé de 37 ans était accusé d’avoir commis de graves violences envers les deux enfants de sa compagne, âgés de 6 et 8 ans au moment des premiers faits. Pendant plus de 3 ans, les enfants avaient reçu à plusieurs reprises des coups de poing et de manche à balai. Il était aussi reproché au beau-père d’avoir enfoncé la pointe d’un stylo dans les mains de deux enfants. Le prévenu était absent à l’audience mardi dernier et depuis son arrestation, il n’a jamais cessé de nier les faits. Face aux déclarations précises, circonstanciées et concordantes des deux mineurs, les juges l’ont tout de même reconnu coupable. Un dépôt de mandat a d’ailleurs été prononcé à son encontre !