En bref sur Fourmies, dans le sud-Avesnois et en Thiérache, pour ce lundi 13 juillet 2020

Publié : 13 juillet 2020 à 14h50 par Paul Schuler

Dans le sud-Avesnois :


L’ouverture d’une enquête préliminaire pour tentative de meurtre à Glageon, entre Trélon et Fourmies 


Il était 2h du matin, dans la nuit de jeudi à vendredi, lorsqu’un habitant de la rue Georges a été grièvement blessé à la hache, à l’issue d’une violente dispute entre voisins, pour un problème de nuisance sonore. Alors que la victime demandait simplement à ses voisins de faire moins de bruit, la situation a dégénéré et s’est transformée en bagarre. L’auteur présumé des coups de hache se serait littéralement acharné sur la victime, qui s’est alors écroulée sur le sol. L’homme a été interpellé peu de temps après et a aussitôt été placé en garde à vue. Il devra répondre de ses actes prochainement devant la justice. Hospitalisée dans un état grave, la victime va mieux aujourd’hui.  Son pronostic vital ne serait plus atteint.


L’installation de 15 nouvelles caméras de vidéoprotection à Fourmies


Elles s’ajoutent aux 16 caméras déjà mise en service il y a 18 mois. Elles sont d’ores et déjà opérationnelles 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Ces nouvelles caméras sont encore plus performantes que les précédentes, puisqu’elles peuvent lire avec précision les plaques d’immatriculation des véhicules. Les images seront conservées une quinzaine de jours et mises à la disposition des gendarmes pour les besoins des enquêtes en cours.  Elles ont été installées à des endroits stratégiques, aux entrées de ville et dans tous les quartiers.


Notez par ailleurs que la mairie a aussi acheté 2 caméras mobiles. Une première a été installée il y a une semaine aux abords des étangs des moines. Cette base de loisirs avait été le théâtre de plusieurs dégradations début juillet. Des bacs à fleurs avaient notamment été renversés durant 2 nuits consécutives. Depuis la pose de cette caméra mobile, les incivilités ont cessé. Une deuxième caméra mobile devrait être posée aux abords de la ducasse, sur la place verte, suite au signalement de plusieurs bagarres et à la destruction d’une baraque à frite le week-end dernier.


En Thiérache :


Des peines de prison ferme pour les cambrioleurs de la supérette Utile à Boué


Les faits s’étaient déroulés en avril 2018. Après avoir brisé les vitres des congélateurs et répandu de l’eau de javel dans tous les rayons, les voleurs étaient repartis avec plusieurs dizaines de bouteilles d’alcool et des produits alimentaires, soit plus de 1800 € de marchandises volées et 2800 € de dégâts matériels et mobiliers. Les trois suspects ont finalement été confondus grâce à leur ADN et à des écoutes téléphoniques réalisées dans le cadre d’une enquête pour le meurtre d’Yvette Maréchal, une dame de 88 ans domiciliée à Etreux et dont le corps sans vie, recouvert d’ecchymoses, avait été découvert dans son lit le 29 avril 2018.


Presque un an plus tard, en mars 2019, ces trois suspects avaient été interpellés et placés en détention provisoire, dans l’attente de leur procès. 2 de ces 3 cambrioleurs ont donc été condamnés la semaine dernière à des peines de 4 et 5 mois de prison ferme, ainsi qu’au remboursement du préjudice restant à la charge de la victime. Quant au troisième voleur, il sera jugé en septembre, à sa demande.


Encore une affaire de violences conjugales en Thiérache


Une peine de 12 mois de prison ferme, plus deux ans de sursis probatoire, a été requise à l’encontre d’un jeune homme de 26 ans, originaire de La Flamengrie, entre Avesnes et La Capelle. En rentrant de son travail, le Thiérachien s’était montré très agressif envers sa femme, enceinte de cinq mois, qu’il avait d’abord tenté d’étrangler, avant de l’assommer. La victime avait aussitôt perdu connaissance. Elle présentait également une plaie ouverte au niveau de l’arcade sourcilière. Pris de panique, son compagnon avait fini par prévenir les secours. La victime avait été aussitôt hospitalisée. Elle s’en est sortie avec 15 jours d’incapacité totale de travail. Par chance, le bébé ne souffre d’aucune séquelle physique.


A la barre du tribunal, le prévenu a expliqué que sa compagne lui avait reproché de ne pas être assez présent à ses côtés et qu’elle avait même menacé de le quitter. Malgré un casier judiciaire vierge, le jeune homme a donc été condamné pour des faits de violences aggravées.