En bref sur Fourmies, dans le sud-Avesnois et en Thiérache, pour ce jeudi 17 septembre 2020

Publié : 17 septembre 2020 à 17h15 par Paul Schuler

Dans le sud-Avesnois :


Une troisième nuit passée devant la sous-préfecture d’Avesnes-sur-Helpe pour le patron du bar fourmisien l’After


Sylvain Reclou continue sa grève de la faim pour protester contre la fermeture administrative de son établissement. Son avocat a déposé un recours et en attendant, le gérant gréviste n’exclut pas de monter à Lille ou devant les ministères à Paris pour obtenir le droit de réouvrir son café, estimant que la discision de l’ex-sous-préfet est abusive. Sylvain Reclou affirme être la victime d’un conflit d’intérêt et du favoritisme, prenant pour exemple le bar voisin « le moderne », cogéré par le 1er adjoint au maire de Fourmies et qui n’a reçu qu’un simple avertissement pour non-respect du port du masque. Pour Mickaël Hiraux, le maire de Fourmies, tous soupçons de favoritisme et de conflit d’intérêt ne sont pas recevables, car il a régulièrement plaidé auprès du sous-préfet, pour éviter qu’une telle sanction soit prise à l’encontre de Sylvain Reclou.


Va-t-on vers l’ouverture d’une enquête pour « mutilation et atrocité sur des animaux vivants » dans l’affaire des plombs retrouvés dans des bœufs de la ferme Angus à Trélon ?


C’est en tous cas le souhait exprimé par David Sorin, le gérant de cette exploitation agricole, qui ne décolère pas, après la découverte, par l’un de ses clients, d’un troisième plomb, alors que ce dernier était en train de manger sa viande. Comme pour les 2 premiers plombs, cette cartouche proviendrait d'une sorte de carabine à air comprimé. David Sorin a déjà porté plainte la semaine dernière. Il demande aujourd’hui à ses clients d’être particulièrement vigilant et à signaler immédiatement toute présence de plomb. Le gérant de la ferme Angus lance aussi un appel à témoin envers toutes celles et ceux qui auraient toutes sortes de renseignements susceptibles de faire avancer l'enquête en cours.


La réouverture cette semaine de l’école de sauvetage aquatique à Fourmies


Créée en septembre 2019, cette nouvelle structure avait été contrainte de suspendre ses activités depuis le confinement. En cette rentrée 2020, cette association propose des cours d’initiation au sauvetage sportif aquatique et une formation pour obtenir le Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique, qui avait été suivie l’an dernier par 12 étudiants, futurs maitres-nageurs. Les cours d’initiation auront lieu tous les lundis et vendredis à 18h. Pour plus d’info, rendez-vous à l’accueil de la piscine municipale de Fourmies.


L’annulation du festival JolyJazz en Avesnois


Annulé une première fois en juillet, ce festival avait été reporté du 18 au 27 septembre, mais à 2 jours de l’événement et suite aux dernières annonces préfectorales, les organisateurs ont préféré renoncer à leur événement. Ils donnent d’ores et déjà rendez-vous en juillet 2020. 13 concerts gratuits avaient été programmés cette année de Maubeuge à Anor, en passant par le Quesnoy, Felleries, Sains-du-Nord, Sars-Poteries, Solre-le-Château et bien entendu la station touristique du ValJoly, dans le sud-Avesnois.


En Thiérache :


Une entrée et deux sorties à l’unité Covid-19 du centre hospitalier Brisset à Hirson


Hier en fin de matinée, un Thiérachien contaminé il y a une dizaine par le coronavirus, a pu regagner son domicile vervinois et un habitant du canton d’Hirson a quitté l’unité Covid-19 pour le service de convalescence. Tout risque pour sa santé est aujourd’hui écarté. Dans le même temps, un patient en provenance du Nouvion en Thiérache a été admis hier soir à l’hôpital Brisset. Il présente les symptômes de la Covid-19. Il restera en isolement dans l’attente des résultats de son dépistage. L’unité Thiérachienne compte donc, à ce jour, 4 personnes touchées par le virus et un cas suspect. Notez par ailleurs que 4 malades du Covid-19 sont actuellement hospitalisés sur Fourmies, dont un dans un état sérieux. Néanmoins, pour l’instant, l’unité Covid-19 fourmisienne ne sera pas réactivée, comme lors du confinement.


Une peine de prison 2 fois moins lourde pour le braqueur du PMU d’Hirson


En première instance, cet individu avait été condamné à 30 mois de prison, mais la cour d’appel de Laon a ramené sa peine à 15 mois ferme et 15 mois avec sursis. Rappelons que les faits s’étaient produits en octobre 2016. Avec l’aide d’un complice, ce jeune homme avait braqué le bar PMU d’Hirson. Le gérant a été aspergé de gaz lacrymogène avant d’être ligoter. Les voleurs étaient repartis en moto, avec le contenu de la caisse, soit environ 5 000 euros. Ils avaient fallu plus de 2 ans aux enquêteurs pour les retrouver.


Un appel à la grève et une manifestation annoncée pour cet après-midi dans les rues d’Hirson


Les organisations syndicales Thiérachiennes, la CGT, FSU et « Solidaires » en tête, espèrent réunir plus de 200 personnes, à partir de 14h, dans les rues du centre-ville hirsonnais. Ils appellent les étudiants, les salariés, les chômeurs et retraités à condamner, je cite « toute nouvelle régression en matière de retraite et de protection sociale ».