En bref ce mardi 2 mai 2023 dans le sud-Avesnois et en Thiérache

Dans le sud-Avesnois :

Féron : à quand des abribus pour les travailleurs handicapés de la ferme du Pont-de-Sains ?

C’est une doléance émise depuis bientôt 2 ans par Daniel Jocaille, un habitant de Fourmies, outré de voir ces travailleurs handicapés en train d’attendre leur bus sous la pluie ou durant l’été, en plein soleil, au niveau des arrêts du temple de l’amour.

Daniel Jocaille a sollicité les élus des villes et villages concernés, pour leur demander d’installer ces abribus. Il a aussi envoyé des courriers à Xavier Bertrand, le Président des Hauts-de-France, à Christian Poiret, le Président du département du Nord, au préfet du Nord et même dernièrement au ministre de la Santé et des solidarités, mais depuis un an, rien ne bouge.

Tout le monde est d’accord pour dire que cette situation n’est pas normale, ni humaine, mais pour l'instant, aucune collectivité ne s’est engagée à financer l’installation si légitime de ces abribus...

Fourmies : 4 fois plus de manifestants cette année pour le 1er mai

Il y a 132 ans, 10 fourmisiens avaient trouvé la mort, dans une bain de sang et une fusillade qui avaient donné le 1er mai à la France, pour avoir osé réclamer les 3 « huit » : 8h de travail, 8h de loisirs et 8h de sommeil. Hier, entre 300 et 400 personnes ont défilé dans les rues de Fourmies, pour rendre hommage à ces 10 victimes de la fusillade du 1er mai 1891 et pour demander au Président de la République de revenir à la retraite à 62 ans. Pour rappel, en 2022, ils avaient été une petite centaine à manifester et à commémorer les martyrs de Fourmies...

À Aulnoye-Aymeries, le défilé a rassemblé près de 350 personnes. Ils étaient 500 manifestants dans les rues de Maubeuge selon les forces de l´ordre et près de 1000 selon les syndicats. Enfin, près de 250 manifestants ont été comptabilisés hier matin, dans les rues d’Hirson.

Eppe-Sauvage : une nouvelle saison touristique déjà plébiscitée par les visiteurs

Durant les 15 derniers jours d’avril, les activités nautiques et terrestres du ValJoly ont fait souvent le plein. Malgré un temps pas toujours clément et changeant, les touristes étaient au rendez-vous de ces vacances scolaires, avec plus 80 % des cottages occupés et un nouvel accrobranche qui a affiché régulièrement « complet ». Nous en avons donc profité pour aller à la rencontre des vacanciers. Sont-ils satisfaits des lieux ? Pourquoi ont-ils choisi le ValJoly ? Que faudrait-il améliorer ? On écoute ces quelques réponses recueillies sur place pendant les vacances :

En Thiérache :

Le Nouvion-en-Thiérache : l’ouverture aujourd’hui d’une cellule d’écoute à l’école maternelle Ernest-Lavisse

Le 14 avril dernier, un papa et son fils de 4 ans avaient été retrouvés calcinés dans leur voiture. Une cellule d’écoute psychologique a donc été déployée ce mardi matin à l’école maternelle Ernest-Lavisse, là où était scolarisé le petit garçon. La maire du Nouvion a par ailleurs indiqué qu’une cérémonie d’adieu à ce petit ange s’est déroulée mercredi dernier, dans l’intimité familiale. On rappelle qu’une enquête « pour assassinat » a été ouverte par le parquet de Laon, pour déterminer les circonstances de ce drame et les raisons qui ont motivé le passage à l’acte de ce Thiérachien aux tendances suicidaires confirmées.

Buironfosse : l’interpellation d’un individu alcoolisé qui avait menacé des ambulanciers à l’aide d’une tronçonneuse

 

Les faits se sont produits dans la nuit de vendredi à samedi, vers 2h du matin. Heureusement, il n’y a pas eu de blessé, mais ce Thiérachien au comportement dangereux a tout de même été placé en garde à vue. Il devra répondre de ses actes prochainement devant la justice.

Lemé : bientôt une ferme à 400 vaches laitières

C’est Jean-François Guénard, un éleveur du village, qui a décidé d’élargir son cheptel pour répondre à une forte demande de lait en France et en Europe. Un permis de construire d’un silo ouvert a d’ores et déjà été accordé par la mairie et l’agriculteur projette d’agrandir ses autres bâtiments pour y loger ses nouvelles vaches laitières destinées au pâturage en journée. Ces futures installations seront conformes aux normes « incendie et environnement ». L’éleveur se montre d’ailleurs rassurant concernant l’épandage des effluents qui se fera sur ses propres terres et sur les parcelles de ses voisins. Tout risque de concentration d’épandages sera ainsi écarté !

Par Paul Schuler