Baives : un après Covid compliqué pour Dom et Paco, les tenanciers au grand cœur d'un Estaminet convivial perdu aux fins fonds du sud-Avesnois

Publié : 25 août 2022 à 15h44 par La rédaction

 Cela fait maintenant 12 ans que Dominique Anselin a repris l’Estaminet de Baives, un petit village transfrontalier, perdu aux fins fonds du sud-Avesnois. Le chanteur Paco l’a rejoint l’année suivante, pour proposer des soirées-concerts, notamment des soirée spéciales en l'honneur Johnny Halliday.


Si les fans de Paco continuent à venir une fois par mois pour les repas-concerts qu’ils organisent, malgré la levée des contraintes sanitaires, ils n’ont retrouvé cette année que 45 % de leur clientèle. Les randonneurs, les touristes et surtout les voisins Belges manquent à l’appel cette année. Une situation d’autant plus compliquée à vivre, car le couple n’a pas reçu d’aides Covid de l’Etat, ces deux dernières années, le café ayant été en grande partie fermé en 2019, suite au cancer de Paco (les aides étaient basées sur le chiffre d’affaire 2019).



Heureusement, pour survivre et payer les charges fixes, Dom et Paco ont pu compter sur le soutien des habitants du village, à travers la mise en place d’une vente de plats à emporter. Ils viennent de faire valoir leur droit à la retraite, tout en ayant l’intention de rester ouvert du mercredi au dimanche, le plus longtemps possible, dans l’attente de jours meilleurs. Pour la petite histoire, sachez qu’avant la Covid, plusieurs personnalités ont fréquenté cet établissement, à commencer par l’ami de Paco Pierre Richard, mais aussi un certain Soprano, venu se mettre au vert dans un gîte de Baives et qui est venu manger à l’Estaminet, incognito.


>>> Le témoignage de Dominique Anselin, la gérante de l'Estaminet de Baives :




Notez qu’un repas concert, avec un show 100% Johnny + le meilleur de la chanson française par José Lude est organisé samedi soir, à 19h30, avec au menu une pailla de pâtes. C’est sur réservation, avant jeudi soir 19h, au 06 34 35 63 97. Pour en savoir plus sur Paco, cliquez ici


Par Paul Schuler