Auto-école, transports, quand le carburant manque - Témoignages

Publié : 13 octobre 2022 à 13h00 par La rédaction

La pénurie de carburant pour les auto-écoles, ça donne quoi ? « On a d’énormes difficultés pour s’approvisionner, on fait la queue comme tout le monde », explique David Gillot, Gérant d'une auto-école à Bavay ; il ne fait pas partie des professionnels prioritaires à la station-service. Pour éviter de pénaliser les heures de conduite de ses élèves, c’est le soir ou le week-end qu’il tente de remplir les réservoirs de ses 4 voitures et de ses 4 motos. Il va aussi en Belgique à 15 kilomètres de Bavay ; certes le prix est un peu plus élevé, il ne peut pas récupérer la TVA comme en France mais il ne doit pas attendre et il peut remplir des jerricans. David Gillot :



 


L’entreprise de Transports Naveau à Bas-Lieu dans le Cœur de l’Avesnois, c’est une flotte de 35 poids-lourds qui consomment 35 à 36 000 litres de carburant tous les 10 jours, sans compter les appoints sur les longues distances. L’entreprise a bien une réserve centrale de carburant à demeure mais pas de livraison possible ces derniers jours et si la situation persiste, des camions pourraient être à l’arrêt dès la semaine prochaine, c’est ce que redoute Eric Naveau, le Directeur. Et « quand il n’y aura plus de camions, ce sont les magasins qui vont se retrouver à sec […] déjà maintenant, on voit que nos clients commencent à être inquiets voire menaçants de ne pas voir leur marchandise ». Eric Naveau  :


 




Delphine Hernu


(Photo : demarchesadministratives.fr)